Dans un paysage énigmatique et suspendu entre les mondes, une silhouette sombre, presque spectrale, enlace tendrement un être sculpté, marbré et immobile. De part et d’autre, des figures de pierre observent, figées dans un silence immuable, comme des témoins éternels d’une scène empreinte de mystère. L’eau réfléchit leur présence, amplifiant l’atmosphère introspective et hors du temps.

Une figure angélique majestueuse, aux ailes noires et usées, se tient dans une posture de résilience mêlée de tristesse. Sa robe déchirée et marquée par le temps laisse couler des gouttes sombres, comme des larmes matérialisées. Le fond nuageux amplifie l’intensité dramatique de cette scène à la fois mystique et poignante.

Deux figures entrelacées, fusionnant avec la texture d’écorces et de racines, émergent d’un univers minimaliste. Leurs corps fissurés et leurs regards fermés évoquent un profond ancrage à la terre et une dualité intérieure. L’harmonie entre l’humain et la nature se traduit par une danse organique de branches et de lignes délicates.