La série intitulée “Vision Automatisée” invite à contempler un futur où l’intelligence artificielle et les biotechnologies redéfinissent les frontières du vivant. Les structures rappellent des réseaux neuronaux, traduisant l’interconnexion universelle. Peut-être suggèrent-elles un avertissement : la dépendance à la technologie nous transformera-t-elle en spectateurs de notre propre déclin ou en pionniers d’une nouvelle ère ?
Les éléments organiques (tentacules, formes fluides) se mêlent à des structures mécaniques (tuyaux, câblages) pour évoquer une hybridation. Cela pourrait symboliser une vision du futur où la biologie et la machine coexistent harmonieusement ou conflictuelles.
Les détails complexes des câblages et textures métalliques traduisent une esthétique cybernétique, évoquant des films comme Blade Runner ou l’œuvre de H.R. Giger.
Les tons sombres, métalliques et lumineux renforcent une atmosphère mystérieuse et futuriste. Les éclats de lumière dorée ou froide donnent un aspect transcendantal et évoquent une intelligence supérieure.
Les silhouettes humaines suggèrent une présence de conscience dans ces entités. Les traits simplifiés et abstraits, voire presque tribaux, laissent penser à une humanité transformée ou sublimée.
Inspiration Futuriste et Biologique :
La série rappelle les travaux de Giger pour sa biomécanique, combinés à une touche de surréalisme coloré. Les influences du cubisme dans certaines pièces enrichissent la complexité narrative.
Contraste et Dynamisme :
L’utilisation de lignes fluides, opposées à des structures anguleuses, crée un mouvement constant, comme si vos images respiraient.
Ces œuvres poussent le spectateur à réfléchir sur :
L’éthique technologique :
jusqu’où pouvons-nous aller avant de perdre notre humanité ?
La résilience de la nature :
peut-elle encore dominer dans un monde technologisé ?
L’évolution de l’art :
où se situe l’âme humaine dans une vision artistique si ancrée dans la machine ?
